Le Mauges Pit Fest IV restera une édition vraiment particulière pour moi : première accréditation photo pour couvrir ce festival, avec un accueil comme on en voit rarement. Reçu « comme à la maison », avec chaleur, simplicité et confiance — de quoi poser d’emblée le ton d’un week-end mémorable.

  Le festival a attaqué sur les chapeaux de roue avec Kod Zero, sans aucun temps de chauffe : le premier riff a suffi pour lancer la machine.

  Les Alsaciens de Toward the Throne, fidèles à leur intensité, ont maintenu la température des planches et du public à un niveau déjà très élevé.

  Puis Banane Metalik a fait ce que Banane Metalik fait de mieux : balancer un seau d’essence sur le public avec leur gore’n’roll explosif.  À ce moment-là, l’ambiance était déjà brûlante — parfaite pour accueillir Kassogtha, qui a gardé la cadence sans jamais faiblir.

  La soirée s’est clôturée en couleur et en énergie avec Hipskor, dont la présence scénique a permis de terminer ce premier acte avec une belle violence festive.

  Retour sur place le samedi dès l’ouverture des hostilités avec le thrash de Koudeta, efficace pour remettre les têtes en mouvement.
  Les oreilles bourdonnaient encore quand The Dislockers sont montés sur scène : leur hardcore a fini d’arracher quelques décibels d’audition à tout le monde.

  Puis est venu le moment que j’attendais : Octopus King. Je connaissais le groupe, mais jamais encore en live — et ce fut l’un de mes moments forts du festival. Une vraie claque, leur rockabilly sonne juste et leur présence sur scène ne laisse pas indifférent.

  Même sensation avec Dropdead Chaos, encore une fois impeccables : une nouvelle performance marquante, digne de l’impression qu’ils m’avaient laissée quand je les ai vues la toute première fois lors de leur passage au Hellfest. Ils ont livré à nouveau un set puissant, généreux, parfaitement maîtrisé.

  La soirée a continué avec d’excellentes découvertes, notamment Furies et Rage Behind, tous deux à la hauteur de la réputation du festival : varié et puissant.

  Akiavel a livré un show explosif comme à son habitude, même si, pour moi, l’éclairage scénique n’a pas totalement mis en valeur l’expressivité d’Auré.

  Enfin, petite mention spéciale pour Basaalt, qui a offert une très belle fermeture de festival — propre, intense et parfaitement calibrée pour clore cette édition.

  Bilan général

  Le Mauges Pit Fest confirme, avec cette quatrième édition, sa réputation :
  Un festival où l’on se sent bien, où l’on peut venir en famille ou entre amis, où la passion et le professionnalisme cohabitent naturellement.

  La programmation est travaillée, les groupes variés, et l’ambiance aussi chaleureuse que respectueuse.
  Pour moi, c’est désormais clair : le Mauges Pit Fest entre dans ma liste des festivals majeurs à ne pas manquer dans la région.

  Je tiens à remercier toute l’organisation pour son accueil et sa confiance, ainsi que les restaurateurs, artisans et bénévoles pour leur bonne humeur et leur énergie communicative.
On sent que chacun, à son niveau, contribue à faire de ce festival un moment unique.