Avril 2004  premier opus du Muscadeath, depuis chaque année un nouveau cru voit le jour et 2024 n’échappe pas à la règle avec cette vingt deuxième édition.

  Peu de festivals peuvent se targuer d’une aussi grande longévité, d’avoir su évoluer aussi bien d’un point de vue accueil, organisation, que sur sa programmation, réussir à se diversifier pour toucher encore plus de monde tout en gardant sa ligne de conduite n’est pas chose simple. L’équipe du Muscadeath arrive à relever le paris d’année en année, la sienne c’est : de la musique qu’elle soit Death ou Black tant que ça reste Metal, les potes, les potes des potes, de la bière et du Muscadet aussi quand même.

  Donc cette année pour sa vingt deuxièmes bougie,Carnage Asso qui organise et gère le festival depuis ses débuts, nous a concocté une affiche à la hauteur. Elle a encore visé juste pour plaire au plus grand nombre à voir le monde en ce 20 septembre qui se bouscule à l’entrée du Champillambar la salle des fêtes de Vallet,

  De mon côté toujours fidèle depuis plus d’une décennie, armé de mes appareils au pied de la scène pour couvrir les deux soirées. Elles se promettent une fois de plus sportives pour les photographes du fait de l’inexistence de crash barrière, mais c’est une des spécificités du festival, le festivalier au plus près des groupes pour un partage total sans entrave et ce n’est pas dans les papiers de changer cela malgré les doléances de certains. En ce qui me concerne, je préférerais avoir un chouilla de mieux sur les lights que des crash barrière, histoire que l’on voit ce qui passe scène, et ce, aussi bien en tant que photographe qu’en tant que festivalier quand je baisse mes appareils afin de profiter du moment. C’était mon petit message habituel à l’intention de Benoit le président de l’orga, si je ne lui dis pas, il va me croire malade.

  Les plus du festival par rapport aux éditions précédentes :

 – côté scène, j’ai trouvé un très gros mieux sur l’utilisation de la machine à fumée, qui cette année a été usité à meilleur escient. Fini de se croire à Londres ou en Écosse, la scène ne s’est pas trop retrouvée plongée dans un épais brouillard ou même les musiciens doivent chercher les cordes sur leur guitare pour jouer.

 – Coté orga, le fait de pouvoir payer soit par CB ou avec des jetons aux bars et à la restauration, j’ai trouvé ça pas mal, chacun y trouvait son intérêt, soit « Open bar » ou alors en « budget limité ». Le plus aussi est le fait que les jetons non utilisés pouvaient être remboursés en fin de week-end.