Côté concerts, cette année a réservé de très belles surprises, mais aussi quelques grosses déceptions.

  Villes Ardentes a offert une excellente ouverture, malgré un horaire un peu trop précoce qui a étalé l’arrivée des festivaliers jusqu’en début de soirée. Quoi qu’il en soit, les Nantais n’ont pas ménagé leurs efforts et ont rapidement conquis les premiers présents.

  Usquam a ensuite livré une très belle prestation. Leur black atmosphérique et liturgique a fait mouche : un véritable rituel, profond et puissant.

  La soirée a poursuivi sur sa lancée avec Versatile et leur set particulièrement original. Ambiance industrielle, sonorités froides, visuels tranchants : une véritable claque esthétique.

  Je n’ai pas réussi à entrer dans le show de Deathcode Society, malgré un black symphonique technique, massif, impeccable et très pro. Je pense que mon manque d’immersion vient surtout de mon impatience de voir ceux qui suivaient : Belphegor.

  Malheureusement, mon impatience a été douchée par la tête d’affiche autrichienne de cette soirée dédiée au Black.

  J’ai fini par quitter la salle au bout de quinze minutes… Le concert était effectivement black, au point d’être plongé dans le noir — quasiment aucune lumière. Si au moins le son avait suivi, j’aurais fait l’effort de rester, mais ce n’était vraiment pas au rendez-vous. Je n’ai d’ailleurs pas été le seul à prendre la direction de la sortie. Avec leur propre ingénieur son et lumière, le résultat s’est fait sentir… Le Muscadeath n’est déjà pas réputé pour être un paradis de la photo (même si l’on note une amélioration cette année), mais là, ils auraient pu passer le CD rideau fermé : cela n’aurait probablement pas été pire.

  Heureusement, Asagraum a brillamment rattrapé la fin de soirée. Merci à elles d’avoir clôturé cette première journée. Deuxième claque — mais cette fois dans le bon sens ! L’un des moments forts du festival. Obscura nous a entraînés dans un rituel intense, soutenu par un son solide. Une magnifique communion avec le public.